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Fiches pratiques

Organiser une manifestation autour de l’écrit

Passionnées de lecture que vous êtes, vous souhaitez valoriser l’écrit et promouvoir ses vertus : accès à la connaissance, réflexion sur le monde, etc. Pour vous, il peut être un moyen de défendre votre causes. Comment organiser une manifestation autour de l’écrit ? On vous propose ici deux formats : les salons du livre et les manifestations liée à la poésie. Quelques conseils pour les réaliser. 


Organiser un salon du livre

Mais d’abord, qu’est-ce qu’un salon du livre ? Un salon du livre est un terme général désignant toute manifestation au sein de laquelle sont accueillies des personnes dont le métier tourne autour de l’écrit. On peut ainsi citer : maisons d’éditions, auteur⋅rice⋅s, dessinateur⋅rice⋅s, traducteur⋅rices, etc. 

PRÉPARER L’ORGANISATION DE VOTRE SALON 

Votre événement peut ainsi prendre de multiples formes, et c’est à vous qu’il reviendra de lui donner la connotation que vous souhaitez.Une ou plusieurs journées du livre a (ont) la particularité d’être originale(s), culturelle(s) et de rassembler les étudiant⋅e⋅s. Pour peu qu’elle(s) soi(en)t thématique(s), vous pourrez l’accompagner d’un colloque ou d’un débat avec les auteur⋅rice⋅s dans un cadre informel. Vous pouvez, par ailleurs, organiser un salon du livre spécialisé pour un public précis : un salon du livre sur l’énergie nucléaire dans une université de sciences par exemple. 

Attention toutefois, un salon du livre ne s’organise pas tout à fait comme une manifestation culturelle ou commerciale ordinaire. En effet, les livres ont dans la culture française ont une grande symbolique et auxquels on donne une puissance de réflexion, de critique, de contestation, etc. Une journée du livre peut ainsi devenir un acte militant, de résistance. Vendre des livres, les mettre à la disposition des étudiant⋅e⋅s et confronter les auteur⋅rice⋅s à leurs publics, c’est aussi encourager la lecture et faire vivre l’édition et donc la diffusion des connaissances. 

DÉFINIR LA DATE ET LA DURÉ

Comme il ne s’agit pas de votre activité professionnelle, il peut déjà être intéressant pour vous d’organiser une seule journée pour votre salon du livre. Vous pourrez une fois un peu d’expérience acquise envisager des formats plus longs. Pour que votre journée soit un véritable succès, il faut s’y prendre à l’avance. Comptez en général deux mois de préparation. 

Ensuite à vous de déterminer la date qui vous semble le plus pertinent au regard de votre agenda universitaire : souhaitez vous l’organiser au début ou à la fin d’un semestre ? Un jour de semaine ou un samedi ? 

Sachez que l’automne peut être une période pour votre salon car il s’agit de la rentrée littéraire et donc le nombre de parutions est plus important. Notez aussi qu’un salon avant les fêtes peut aussi être un moment astucieux pour vendre vos livres. Dans ce cas vous pourrez aussi installer un stand pour emballer les livres avec du papier cadeau. 

Enfin, au-delà du calendrier universitaire, surveillez les éventuelles manifestations autour de l’écrit autour de vous et notamment dans votre ville. 

Pour déterminer la durée de votre salon il faudra prendre en compte le nombre d’auteur⋅rice⋅s que vous attendez et de la place dont vous disposez. En général, une fenêtre de 14h à 18h est amplement suffisante. Une forte activité se constate généralement vers 15h, après le déjeuner.

ORGANISER LES ÉQUIPES DE TRAVAIL

Seule, ou avec d’autres associations, il faut pouvoir mobiliser au moins une dizaine d’étudiant⋅e⋅s bénévoles afin d’organiser le salon et les répartir dans différents groupes de travail pour gagner en efficacité. 

Si vous faites le choix de porter le projet à plusieurs associations, ce sera une bonne occasion pour lui donner plus d’envergure. Dans ce cas, évitez le partage du travail entre associations pour préférer une fusion suivant les affinités et compétences de chacun⋅e. 

Vous pouvez essayer de constituer quatre ou cinq groupes peut être une bonne option. En effet, cela correspond à peu près aux grandes tâches à réaliser : 

  • inviter les auteur⋅rice⋅s, maisons d’éditions et gérer les relations avec elles⋅eux
  • informer et communiquer sur votre évènement : étudiant⋅e⋅s, public, presse
  • trouver et préparer un lieu où rassembler vos invité⋅e⋅s
  • trouver des financements 

Dans l’idéal, chaque groupe doit avoir un⋅e coordinateur⋅rice, qui, comme son nom l’indique, coordonnera les efforts de tout le monde, rappellera les participant⋅e⋅s et organisera les réunions. Si vous optez pour cette option, ne tombez pas dans le piège de travailler séparément. Tenez-vous au courant des avancements de chaque groupe et de tenez des réunions  de coordination avec l’ensemble des personnes investies. Elles servent aussi à se remotiver et rebooster les un⋅e⋅s les autres en cas de perte de motivation. Une bonne communication est élément essentiel à la bonne réussite de votre salon du livre. 

DÉFINIR LE FORMAT 

Si votre salon du livre est un lieu où vous vendrez des livres et ferez rencontrer des auteur⋅rice⋅s et leurs publics, vous n’êtes cependant pas obligé⋅e⋅s de vous restreindre à cela. En effet, n’hésitez pas à proposer quelques animations supplémentaires, pour ne pas faire de votre journée une simple opération commerciale : avoir des auteur⋅rice⋅s réuni⋅e⋅s ensemble dans votre établissement est une trop belle occasion pour se contenter de monter une librairie éphémère.

Organisez donc des stands à thème, des coins débats que vous aurez soigneusement élaborés, des animations (lectures et discussions, théâtre, lectures, improvisations, petites expos, etc.). 

INVITER LES AUTEURRICES

DÉVELOPPER UN ARGUMENTAIRE 

Avant d’inviter des auteur⋅rice⋅s, il est important de réfléchir au discours que vous allez leur adresser. En effet, ayez en tête que ce type de manifestation est très répandu et souvent pris en charge par de grosses structures. Les auteur⋅rice⋅s sont ainsi très souvent sollicité⋅e⋅s. 

L’objectif est donc de trouver LA bonne raison qui motivera les auteur⋅rice⋅s à venir. 

Un des arguments peut par exemple être : qu’il⋅elle⋅s pourront rencontrer des étudiant⋅e⋅s qui pratiquent la lecture et seraient susceptibles de lire leurs oeuvres et d’en parler. Si vous invitez des auteur⋅rice⋅s spécifiques, notamment des chercheur⋅se⋅s ou expert⋅e⋅s dans une des matières dispensées par votre établissement, cela peut être un bon argument de leur dire que des personnes qui veulent suivre leurs traces seront là pour les rencontrer. 

Préparez donc un dossier complet dans lequel pourront apparaître les éléments suivants : 

  • la ou les structures organisatrices du salon
  • le lieu du salon 
  • la date du salon 
  • la raison pour laquelle il serait intéressant pour elles⋅eux de venir 

Dans le dossier, n’hésitez pas non plus à donner un peu de personnalité à votre manifestation. Si vous êtes dans une importante université de lettres ou de sciences humaines et qu’il n’y a pas de salon dédié à l’un ou l’autre dans la région, mettez en avant l’idée que vous êtes les seul⋅e⋅s à proposer une rencontre pour les étudiant⋅e⋅s qui seront enthousiasmé⋅e⋅s à l’idée de les rencontrer. Pour en savoir plus sur comment réaliser un dossier de présentation, consultez la fiche suivante. 

COMMENT LES INVITER ?

Les auteur⋅rice⋅s étant des personnes dont l’identité est publique, il vous suffit de taper leur nom dans un moteur de recherche pour voir apparaître la maison d’édition qui les publient et la liste de leurs derniers ouvrages. Il vous faudra ensuite écrire une lettre très motivée à ladite maison d’édition « à l’attention de votre auteur⋅rice », où vous énumérerez toutes les bonnes raisons qui le⋅la pousseront à venir dans votre établissement.

C’est après que les choses peuvent se compliquer. En effet, il vous faudra recontacter la maison d’édition par téléphone une semaine ou dix jours après, demander à parler à l’attaché⋅e de presse, et faire le point sur votre demande.

On vous donne ainsi ici trois conseils pour maximiser vos chances de réussite : 

Commencez (très) tôt et visez large : les auteur⋅rice⋅s sont très sollicité⋅e⋅s et souvent pour de plus grandes manifestations que la vôtre, donc vous ne serez pas nécessairement les personnes prioritaires sur leur agenda. Notez que 10 ou 15% de réponses positives représentent déjà un bon score.

Ensuite, dès la première réunion, donnez à chacun⋅e des organisateur⋅rice⋅s, quel que soit son groupe, un nombre d’auteur⋅rice⋅s dont il⋅elle sera responsable. Comme il s’agit du plus gros travail, l’idéal est de le répartir dès le début. 

Enfin, prévenez également les étudiant⋅e⋅s de votre fac : on ne sait jamais, certain⋅e⋅s auront peut-être dans leurs connaissances un moyen de toucher plus directement les auteur⋅rice⋅s, et qui voudront peut-être s’ajouter à l’équipe organisatrice.  

Dans ce domaine, les « relations » sont d’une efficacité incomparable.

RÉGLER LES DÉTAILS LOGISTIQUES 

TROUVER UN LIEU 

Vous pouvez organiser votre salon du livre à divers endroits. Toutefois, s’agissant du contexte, et du public visé, à savoir les étudiant⋅e⋅s de votre campus, il peut être pertinent de l’organiser sur celui-ci. L’autre avantage : réserver l’espace en accord avec votre établissement sans payer de frais de location, qui ailleurs dans le privé peut vous revenir très cher la journée. 

Vous pouvez ainsi essayer de viser le hall ou le parvis de votre campus (en fonction de leur taille, de la saison, etc.) 

TROUVER ET VENDRE LES LIVRES 

Pour trouver des livres, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Si vous voulez gagner un peu d’argent, vous pouvez prendre vous-même en charge la gestion des ventes du début à la fin. Mais il faudra alors assurer la commande des bouquins, leur livraison, le retour des invendus… En un mot, un travail énorme qui vous prendra pas mal de temps et d’énergie. 

La solution de facilité consiste à faire appel à un⋅e libraire. Essayez dans la mesure du possible de vous orienter vers une librairie de taille moyenne. Elle aura probablement plus de temps et l’envie de collaborer avec vous alors qu’une trop grande aura probablement déjà à faire avec ses propres manifestations et son programme surchargé. Enfin une trop petite peut ne pas être optimale car travaillant souvent seul⋅e le⋅la librairie pourrait ne pas avoir le temps de s’investir dans votre projet. 

Si le⋅la libraire travaille avec vous, il⋅elle pourra tenir une caisse dans l’enceinte même de l’établissement. Il⋅elle se sera chargé⋅e de passer lui⋅elle-même les commandes, à condition que vous l’ayez prévenu⋅e suffisamment tôt.

COMMUNIQUER SUR VOTRE ÉVÉNEMENT 

Si le salon se tient en plein hall ou à un endroit stratégique de votre campus, vous êtes assuré⋅e⋅s de la présence d’un minimum d’étudiant⋅e⋅s, ou en tout cas qui vous verront. Encore faut-il qu’il⋅elle⋅ s’arrêtent. Pour cela, une idée peut être, d’une part, de les prévenir à l’avance, d’autre part de les interpeller et d’aller à leur rencontre le jour J. 

Radios, encarts dans les journaux… Tout est bon, même si cela dépendra surtout de vos moyens financiers et de vos réseaux. En revanche, utilisez tout de même les outils de communication classiques tels que les réseaux sociaux, etc. 

Pour en savoir, consultez la fiche “Communiquer sur son évènement auprès du public et des médias”

ALLER PLUS LOIN

Il existe un organisme – « la maison des écrivains et de la littérature » – peu connu des associations étudiantes, mais qui a pour but, entre autres, de promouvoir les manifestations autour des livres dans les universités. Un simple salon commercial ne les passionnera pas vraiment : en revanche, si vous savez monter des activités, même modestes, en amont de votre journée, de manière à mettre davantage l’écriture et les écrivain⋅e⋅s en avant il vous sera possible de monter un partenariat avec elle.


Organiser une manifestation liée à la poésie

Si le format du salon du livre ne vous satisfait pas vous pouvez aussi envisager d’organiser une manifestation liée à la poésie. En effet, la poésie est un moyen d’expression qui se plie facilement à la forme courte. 

Les possibilités d’utilisation du poème sont multiples. L’affichage est une solution, comme le pratique depuis un certain temps la RATP dans le cadre du Printemps des Poètes. Placés à des endroits stratégiques ou synonymes d’attente (ascenseur, cafétéria), les poèmes peuvent être lus facilement. 

Il est donc possible de faire des interventions dans différents lieux de vie et de passage, aussi bien à l’université, aux cafét’ et restos U, que dans la ville, sur les places publiques, dans les gares ou encore dans des bars. Ces interventions peuvent être des lectures, d’apparence spontanée, des distributions de poèmes sur papier ou de véritables performances, des « happenings ».

Deux possibilités s’offrent à vous si vous souhaitez utiliser la forme poétique pour rallier le public à votre cause ou le sensibiliser à des situations jugées inacceptables : soit vous trouvez votre bonheur parmi la multitude de poèmes déjà existants, soit vous préférez faire participer des personnes de votre entourage à la création d’oeuvres subversives, et vous vous reporterez à la partie suivante. 

QUELQUES RAPPELS JURIDIQUES 

En principe, toute reproduction ou diffusion d’un texte déposé, qui n’est pas qu’une citation est soumise à l’accord de l’auteur⋅rice ou de ses ayant-droits et au paiement de droits. C’est ce qu’on appelle les droits d’auteur

En ce qui concerne la poésie, et principalement sa lecture en public, les règles sont plus floues, et plus souples, surtout si votre manifestation est gratuite et n’entraîne pas de bénéfices directs. N’hésitez pas à contacter la Société des gens de Lettres ou la SACD, en fonction de vos intentions.

Notez que dans tous les cas l’oeuvre écrite tombe dans le domaine public soixante-dix ans après la mort de son⋅sa créateur⋅rice. Vous n’aurez donc rien à payer aux ayant-droits de Ronsard !

FAIRE APPEL AU TALENT DE VOS PAIRS

Quelle que soit la forme écrite que vous souhaitez utiliser pour faire passer votre message, vous avez la possibilité de miser sur vos talents et ceux de votre entourage. Pour peu que vous cadriez un peu les choses, vous pourrez ainsi faire émerger des écrivain⋅ne⋅s insoupçonné⋅e⋅s, qui, déjà rallié⋅e⋅s à votre cause, permettront de faire passer vos messages de façon percutante.

ORGANISER UN CONCOURS D’ÉCRITURE

Vous pouvez, pour récolter leurs textes, organiser un concours. Il peut se présenter sous plusieurs formes. La forme la plus courante est l’appel à créations artistiques. Dans ce cas-là, une taille maximale et une date limite de dépôt des textes sont fixées. En ce qui concerne le genre, la nouvelle et le poème sont les formules les plus courantes.

Pour définir le thème, réfléchissez bien au message que vous souhaitez faire passer et choisissez des sujets imposés, comme par exemple « les inégalités », le « réchauffement climatique », etc. Soyez précis⋅e⋅s sur ce que vous attendez mais ne mettez pas trop de contraintes au risque de brider l’imagination des participant⋅e⋅s. 

ORGANISER DES ATELIERS D’ÉCRITURE

Pour récolter des textes poétiques vous pouvez aussi organiser des ateliers d’écriture. Ils vous permettront, grâce à la constitution d’une équipe d’écrivain⋅e⋅s en herbe, d’instaurer un suivi sur le long terme de leur travail. Ce travail collectif s’inscrira dans la perspective d’un progrès, grâce à la mutualisation des connaissances et la mobilisation de talents divers et complémentaires. 

Lors de ces ateliers, les participant⋅e⋅s discutent et écrivent sur des thèmes librement ou en suivant des consignes particulières. Il⋅elle⋅s donnent par exemple des mots à partir desquels les participant⋅e⋅s doivent écrire une ou plusieurs phrases. Puis elles sont lues collectivement, discutées, éventuellement réécrites. 

Dans ces ateliers, il y a également besoin de la présence d’un⋅e animateur⋅e⋅rice. Le rôle de l’animateur⋅rice d’atelier est prépondérant. C’est lui⋅elle qui devra effectuer un travail pour mettre à l’aise les participant⋅e⋅s pour délier les plumes, qui commentera les textes et les corrigera dans la mesure du possible. Veillez donc à bien le⋅la choisir. Cela peut tout aussi bien être un⋅e écrivain⋅e professionnel⋅le qu’un⋅e écrivain⋅e amateur⋅rice ou des étudiant⋅e⋅s écrivain⋅e⋅s en herbe.

Cette expérience, si elle est bien conduite, fera beaucoup d’émules, notamment parce qu’elle permet de s’exprimer par écrit en groupe, sans complexe, et de progresser. Plus innovants, des ateliers slam ou l’écriture d’un roman sur twitter sont également à votre portée !

Pour vous permettre de mettre en valeur tout ce travail, vous pouvez organiser des événements de restitution, pour lesquels la venue d’un auteur concerné par le sujet ou qui a écrit sur la question, peut donner plus d’ampleur à votre projet. 

D’ailleurs, au cours d’une semaine d’exposition ou de collecte, faire venir un⋅e essayiste ou un⋅e romancier⋅ère dans le cadre d’un débat, suivant la lecture de votre texte, permettrait de finir ou de commencer votre manifestation par un point d’orgue ou de la recentrer sur un moment fort.

OÙ TROUVER DES ÉCRIVAIN⋅E⋅S ?
Le moyen le plus efficace est encore de s’adresser à la Maison des écrivains et de la littérature. Lieu de rencontre pour les écrivain⋅e⋅s français⋅es et étranger⋅ère⋅s, espace de réflexion sur le rôle de l’écrivain⋅e aujourd’hui, elle est précisément là pour ça. Dans le cadre d’un dispositif intitulé « Le Temps des Écrivains à l’université et dans les grandes écoles », elle vous aide financièrement et vous apporte une aide tant technique que logistique : elle vous aide à élaborer votre projet, vous propose éventuellement des auteur⋅rice⋅s susceptibles de s’inscrire dans votre action et facilite vos démarches auprès de ceux⋅celles que vous souhaitez recevoir. La rémunération des écrivain⋅e⋅s venu⋅e⋅s participer à votre événement peut être prise en charge partiellement par la Maison des écrivains et de la littérature. Le principe est celui d’un financement à parité des interventions des auteur⋅rice⋅s : 50 % pour l’association et 50 % pour la Mel. Une intervention dure deux ou trois heures et correspond à un coût de 221.20 euros, charges sociales comprises.

 


Des ressources pour organiser une manifestation autour de l'écrit

La SGDL, Société des gens de lettres. Fondée en 1838 par des écrivains, elle a pour vocation de défendre les auteurs de l’écrit.

La Maison des écrivains et de la littérature. Un lieu de rencontre autour de la littérature contemporaine française et internationale. www.m-e-l.fr

Le CNL – Centre National du LivreLe CNL – Centre National du Livre. Il apporte un soutien financier à l’ensemble de la chaîne du livre : auteurs, éditeurs, libraires, bibliothèques.

Le Printemps des Poètes. Site web officiel de l’association, qui propose une poéthèque et des outils pédagogiques.

La SACD, Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Fondée en 1777 par Beaumarchais, la SACD a pour mission de protéger les droits des auteurs.