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Fiches pratiques

L’écriture inclusive

Animafac s’engage à améliorer le cadre de l’inclusion sociale dans un but d’égalité entre les genres. Dans cet objectif Animafac propose l’utilisation de termes épicènes dans la majorité des situations, c’est-à-dire des termes dont la forme ne change pas selon le genre de la langue française (“les hommes et les femmes” deviennent “les personnes” par exemple). Dans les cas où les métiers ou les postes sont occupés par des femmes, Animafac recommande la féminisation de ces positions (cheffes de projets par exemple).

Dans le cas d’un groupe mixte, la solution préférentielle est de marquer la neutralité par l’écriture épicène (on dirait “la direction” plutôt que “la directrice et le directeur”). Lorsque cela est possible, Animafac considère aussi l’utilisation du point médian « · » (alt+0183 sur un clavier avec pavé numérique), par exemple directeur·rice, à utiliser avec parcimonie car cela peut rendre difficile la lecture pour certaines personnes en situation de handicap, ou lors de l’utilisation de lecteur d’écran.

Le tuyau d’Animafac : Vous pouvez installer et utiliser Clavier+ pour faciliter la création de raccourcis claviers.

Animafac recommande la pluralité lors de la considération de groupes dans la société « les jeunesses, les droits des femmes » et préférera l’appellation de « égalité des genres » pour sortir de la norme binaire, plutôt que « l’égalité homme-femme ». On parlera aussi des « droits humains » plutôt que des « droits de l’Homme ».

Afin de diminuer les discriminations dans la création de contenus rédigés Animafac conseille de ne plus utiliser les termes considéré sexistes, en application de la circulaire du 21 février 2012. C’est le cas des formules « mademoiselle, nom de jeune fille, nom d’époux… ».

Lorsque les associations organisent les événements il est encore courant de voir apparaitre la civilité des personnes (“Monsieur / Madame”) et bien que certaines alternatives afin de ne pas genrer de façon binaire apparaissent il est important de rappeler que la civilité n’est pas un indicatif obligatoire. La mention de celle-ci dans les questionnaires est donc à prohiber.

Dans le langage courant il est très (et souvent trop) fréquent d’entendre parler de « rendre sexy » la communication ou un projet, le terme de “sexy” se rapporte au “sex appeal” et donc n’a rien à voir avec de la gestion de projet. Animafac invite donc les membres des associations, à parler de rendre « attrayant, enviable… ».

Cette fiche pratique est non-exhaustive et invite plutôt à la réflexion sur l’utilisation de la langue française comme outil de discrimination. Animafac travaille avec de nombreuses associations pour réfléchir à ces sujets et invite donc toutes les personnes intéressées à se saisir de celui-ci.

Pour en savoir plus vous pouvez accéder à plusieurs ressources trouvables sur internet, et notamment le Manuel d’écriture inclusive du Haut Conseil à l’Égalité.